Début décembre 2010, Nous avons décidé, moi et mon épouse, de monter au refuge de l'Etendard dans le but d'y passer la nuit et de faire un parcours dans le secteur le lendemain.
A force de faire confiance au GPS, nous avions pris une mauvaise direction en voiture pour se rendre au point de départ. Le temps de rattraper le coup, nous avions pris une heure et demi de retard.
Partis en fin d'après-midi, nous décidâmes de continuer sachant que notre périple allait se terminer à la frontale.
Après avoir passé le col du Glandon et remonté les pistes de ski, raides mais sans difficultés de St Sorlin d'Arves, nous sommes partis plein Sud vers le refuge, dans la pénombre et à la lueur blafarde d'un quart de lune.
Nous étions chargés car nous avions tout notre équipement pour pallier à toute éventualité, compte-tenu de la saison. Nous avons traversé dans la pente sur de la neige qui avait une consistance redoutable (aspect sucre en poudre qui partait comme des billes dans la pente) : La crainte de déclencher une avalanche de plaque se rajoutait à la fatigue.
Autant dire que nous étions soulagés et fatigués quand nous avons atteint le refuge. Nous ne savions pas encore que le refuge d'hiver avait changé de place !
Nous avons constaté que toute la neige du toit du refuge d'hiver (l'ancien) avait glissé et formait un tas d'au moins un mètre devant la porte. Nous avons commencé a déblayer cette neige qui s'était déjà transformée et était dure en surface, nous n'avions pas de pelle et c'est en creusant à coup de pieds et de raquettes qu'au bout d'une heure environ, nous réussissons à dégager suffisamment l'entrée de la porte métallique pour pouvoir espérer se faufiler à l'intérieur. En enclenchant la porte en bois derrière, celle-ci s'avère fermée !
Epuisés et découragés, nous cherchons un endroit pour passer la nuit en bivouac du côté du refuge principal. C'est en visitant l'accès sous la terrasse que je remarque la réserve de bois (c'est déjà ça) et une belle pelle en alu qui nous aurait été bien utile auparavant ! A gauche se présente une porte qui, je pense, doit donner sur un réduit mais qui en fait est l'entrée du nouveau refuge d'hiver. Autant dire que, malgré la température négative à l'intérieur, persuadés que nous étions de passer la nuit dehors, cela m'a fait l'effet de rentrer dans un palace.
Ce n'est que plus tard, en allant sur le site du refuge, que j'ai appris que le refuge d'hiver avait changé de place
Début décembre 2010, Nous avons décidé, moi et mon épouse, de monter au refuge de l'Etendard dans le but d'y passer la nuit et de faire un parcours dans le secteur le lendemain.
A force de faire confiance au GPS, nous avions pris une mauvaise direction en voiture pour se rendre au point de départ. Le temps de rattraper le coup, nous avions pris une heure et demi de retard.
Partis en fin d'après-midi, nous décidâmes de continuer sachant que notre périple allait se terminer à la frontale.
Après avoir passé le col du Glandon et remonté les pistes de ski, raides mais sans difficultés de St Sorlin d'Arves, nous sommes partis plein Sud vers le refuge, dans la pénombre et à la lueur blafarde d'un quart de lune.
Nous étions chargés car nous avions tout notre équipement pour pallier à toute éventualité, compte-tenu de la saison. Nous avons traversé dans la pente sur de la neige qui avait une consistance redoutable (aspect sucre en poudre qui partait comme des billes dans la pente) : La crainte de déclencher une avalanche de plaque se rajoutait à la fatigue.
Autant dire que nous étions soulagés et fatigués quand nous avons atteint le refuge. Nous ne savions pas encore que le refuge d'hiver avait changé de place !
Nous avons constaté que toute la neige du toit du refuge d'hiver (l'ancien) avait glissé et formait un tas d'au moins un mètre devant la porte. Nous avons commencé a déblayer cette neige qui s'était déjà transformée et était dure en surface, nous n'avions pas de pelle et c'est en creusant à coup de pieds et de raquettes qu'au bout d'une heure environ, nous réussissons à dégager suffisamment l'entrée de la porte métallique pour pouvoir espérer se faufiler à l'intérieur. En enclenchant la porte en bois derrière, celle-ci s'avère fermée !
Epuisés et découragés, nous cherchons un endroit pour passer la nuit en bivouac du côté du refuge principal. C'est en visitant l'accès sous la terrasse que je remarque la réserve de bois (c'est déjà ça) et une belle pelle en alu qui nous aurait été bien utile auparavant ! A gauche se présente une porte qui, je pense, doit donner sur un réduit mais qui en fait est l'entrée du nouveau refuge d'hiver. Autant dire que, malgré la température négative à l'intérieur, persuadés que nous étions de passer la nuit dehors, cela m'a fait l'effet de rentrer dans un palace.
Ce n'est que plus tard, en allant sur le site du refuge, que j'ai appris que le refuge d'hiver avait changé de place :oops: