par Claude Mauguier » 31 août 2007, 09:20
La VN de la Parrachée est à faire, si possible, plutôt en début de saison (enfin, des saisons normales...). La principale raison se trouve sur la portion du long couloir-vallon qui mène à l'arête : un champ d'éboulis instable (un pas en avant, deux en arrière) assez pénible, mais surtout dangereux si des cordées nombreuses font la course en même temps (ce qui est généralement le cas) : les pas des grimpeurs et la corde qui traîne par terre en général, délogent des caillasses qui partent. Dans ces circonstances, mieux vaut pas de corde du tout et un espacement extrèmement réduit entre les membres d'une cordée !
Ceci expliquant qu'une bonne couche de neige dure abordable en crampons est plus agréable et sûre. Quant à l'arête elle-même, on y trouve presque un sentier et on met assez peu les mains ; l'avant-dernière portion, neigeuse (entre la Pte Fournache et le sommet), ne doit pas avoir retrouvé ses corniches, qu'elle avait perdu depuis belle lurette, l'année où je l'ai faite (1986). A la descente, on a intérêt à tirer plutôt à dr. si des grimpeurs sont encore engagés dans le couloir.
Et redescendez par le même itinéraire...en évitant les "raccourcis" dans les faces exposées à l'O, affreux dévaloirs pourris où des originaux se perdent parfois.
La VN de la Parrachée est à faire, si possible, plutôt en début de saison (enfin, des saisons normales...). La principale raison se trouve sur la portion du long couloir-vallon qui mène à l'arête : un champ d'éboulis instable (un pas en avant, deux en arrière) assez pénible, mais surtout dangereux si des cordées nombreuses font la course en même temps (ce qui est généralement le cas) : les pas des grimpeurs et la corde qui traîne par terre en général, délogent des caillasses qui partent. Dans ces circonstances, mieux vaut pas de corde du tout et un espacement extrèmement réduit entre les membres d'une cordée !
Ceci expliquant qu'une bonne couche de neige dure abordable en crampons est plus agréable et sûre. Quant à l'arête elle-même, on y trouve presque un sentier et on met assez peu les mains ; l'avant-dernière portion, neigeuse (entre la Pte Fournache et le sommet), ne doit pas avoir retrouvé ses corniches, qu'elle avait perdu depuis belle lurette, l'année où je l'ai faite (1986). A la descente, on a intérêt à tirer plutôt à dr. si des grimpeurs sont encore engagés dans le couloir.
Et redescendez par le même itinéraire...en évitant les "raccourcis" dans les faces exposées à l'O, affreux dévaloirs pourris où des originaux se perdent parfois.