Nicolas Masson a écrit :
Donc si une source paraît glacée en été (ou réciproquement semble tiède en hiver), c'est que l'eau vient certainement d'effectuer un long parcours en profondeur. Donc a priori potable.
Au contraire, une eau qui jaillit à une température proche de celle de l'air extérieur est suspecte.
La mesure de la température des sources (à différentes saisons) est d'ailleurs une technique utilisé par les hydrogéologues pour trouver de nouvelles ressources en eau potable pour les communes. Cela sert surtout à savoir si on a affaire à une ressource en eau profonde ou superficielle.
Je rajouterais qu'en haute montagne lorsqu'il y a des glaciers ou des névés) une source glacée est synonyme d'eau superficielle et peu minéralisée donc suceptible d'avoir des germes encore qu'à ces altitudes les sources de pollution sont rares.
L'eau froide des glaciers a également une action létale sur les germes d'origine fécale mais ça n'élimine pas tout.
Pour ce qui est des sources d'origines Karstiques, au cours de l'année il y a toujours un moment ou elles ne correspondent pas au normes bactériologiques de l'eau potable. (déjections animales, humaines, charogne...). Ca ne m'empêche pas de les boires et je n'ai jamais été malade. Enfin quand il y a des troupeaux ou des habitations mieux vaut éviter. Après des pluies il y a un effet chasse d'eau qui peut aussi contaminer la source.
Je me trompe peut-être mais je pense que les pollution fécales humaines sont plus suceptible de nous rendre malade que les pollution animales, d'où mon doute sur le torrent de Rioupéroux.
Il y aussi les "pollutions" d'origine chimiques liées à la géologie mais une consomation ponctuelle n'a a priori pas d'impact...Encore qu'une eau hyper sulfaté issue des gypses a un effet laxatif... Ce type d'eau peut avoir un petit goût salé type "Hépare" (je ne sais pas si c'est toujours le cas).