le refuge des puys a écrit :Je voudrai savoir si mon hébergement rentre dans vos critères pour l'inscrire sur votre site.
Sujet difficile, ou est la limite entre l’info utile ou inutile sur WRI ?
En quoi le « refuge » des puys est il plus ou moins adapté à la randonnée que l’auberge de la Moreno, ou l’abbaye de Valcroissant ?
Tentons la vision d’un utilisateur lambda (moi par exemple, qui ai fait 2 séjours dans cette magnifique région que j’apprécie beaucoup : une traversée en « itinérance » et un séjour « promenades avec base »)
1) Pour la traversée itinérante :
- Le refuge n’est pas directement sur un chemin de randonnée. Si on veut s’y rendre à pied on ne peut, sous peine que faire 5 km de goudron, que venir par la forêt dite Cheire du Puy de Côme, certes très jolie, mais pas trop interconnectée pour une randonnée de plusieurs jours.
- Le refuge n’offre pas le couvert. La liste des restaurants donnée en annexe n’est utilisable qu’en ayant une voiture.
- Reste le coin cuisine, mais il ne peut intéresser que des randonneurs cherchant à réduire leurs frais. Dans ce cas, 35€ la nuitée reste un peu chère.
2) Le choix d’un hébergement pour séjour « promenades avec base » (c’est à dire on arrive en voiture en on accède aux balades de même) n’est pas du domaine de WRI.
3) Utilisation du « refuge » comme point de départ d’une course : non applicable dans ce massif.
4) La découverte du terroir et de ses habitants.
Je ne connais pas l’offre de Christophe à ce niveau, il faudrait tester, mais ce qu’il en décrit peut être prometteur au niveau du contact ou du dialogue. Les Auvergnats, si on sait dépasser les clichés et autres préjugés gagnent autant à être connus que le Ch’ti et ce n’est pas si facile de lier connaissance.
Les arguments factuels ne sont pas pour que ce gîte soit référencé sur WRI, mais je souhaite qu’il reste sur nos pages pour plusieurs raisons :
- Je souhaite encourager toute initiative destinée à accueillir les randonneurs. C’est bien joli de se promener, mais il ne faut pas oublier que les chemins sont aménagés et entretenus par les habitants du coin, et sont même souvent leur propriété qu’ils laissent au libre usage des passants (que les citadins fassent leur acte de contrition). S’ils n’ont pas un minimum de « retour sur investissement » je ne vois pas pourquoi ils continueraient.
- Il n’y a pas tant d’hébergements que ça dans la zone en question, et la zone présente un réel intérêt.
- Il n’y a pas tant d’hebergeurs que ça qui font une démarche vers nous.
- L’hébergeur est aussi un randonneur. Des randonneurs se doivent de bien accueillir un randonneur.
- ça nous a été demandé si gentiment. (je sais, ce n’est pas un bon argument)
On sera toujours à temps de faire une purge quand nous serons submergés par les offres pour randonneurs, mais ce n’est pas encore le cas, malheureusement.
Artos a écrit :(tout à fait entre nous, un "refuge", le législateur considère qu'on ne peut pas l'atteindre autrement qu'en marchant, donc loin d'une route...)
Au chapitre VI du titre II du livre III du code du tourisme (partie réglementaire), sont insérés les articles D. 326-1 à D. 326-3 ainsi rédigés :
« Art. D. 326-1. - Un refuge est un établissement d'hébergement recevant du public gardé ou non, situé en altitude dans un site isolé.
« Son isolement est caractérisé par l'absence d'accès tant par voie carrossable que par remontée mécanique de type téléporté ouvertes au public et par l'inaccessibilité pendant au moins une partie de l'année aux véhicules et engins de secours.
« Le refuge est situé en zone de montagne, au sens du chapitre Ier du titre Ier de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.
« Art. D. 326-2. - Le refuge offre un hébergement à caractère collectif à des personnes de passage. La capacité d'hébergement d'un refuge est limitée à 150 personnes. Les mineurs peuvent y être hébergés.
« En complément des équipements nécessaires à l'hébergement, le refuge peut disposer des aménagements permettant de dispenser un service de restauration.
« Art. D. 326-3. - Au titre de sa fonction d'intérêt général d'abri, le refuge dispose en permanence, à l'intérieur, d'un espace ouvert au public.
« Lorsque le refuge est gardé, cet espace comprend au moins une salle permettant de consommer ses propres provisions.
« Lorsque le refuge n'est pas gardé, cet espace offre également un hébergement sommaire. »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCod ... dateTexte=
Note : le seul « refuge » CAF que je connaisse au bord d’une route s’appelle : Chalet de la Maline.
Bienvenue à toi, Christophe, merci de t’être intéressé à nos travaux et courage pour la continuation de ta petite entreprise.