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Passé à la cabane les 13 et 14 octobre. Le poêle tire bien, il ne fume guère... d'autant que la quantité de bois disponible est voisine de zéro et qu'il faut abandonner le peu qu'il y a pour les situations d'urgence : il n'y a rien à couper aux alentours à cette altitude à part quelques petits épicéas qui luttent pour survivre. On aura donc intérêt à être nombreux ou légèrement chargé afin de récolter une provision suffisante tant qu'on est en forêt, que ce soit depuis Ornon ou le Poursollet. Quatre matelas disponibles roulés et fixés à une cordelette afin d'échapper aux souris. On tient à 12 sinon sur les bat-flancs. Des vivres de secours sont déposés par bergers et randonneurs sur les étagères.
La petite source qui coule 10 m. vers l'E débitait au minimum 1,5 l en 30 secondes à condition de capter 90% du flux (tuyau amovible déposé dans la cabane).
La base du mur N de la cabane (contre la pente) est littéralement balisée par des étrons ornés du papier ad-hoc... On ne peut quand même pas prétendre que l'espace manque dans ce secteur afin de s'éloigner un peu de là où on vit !!  IL EST PIQUANT DE CONSTATER QUE LES CHATS ENTERRENT LEURS DEJECTIONS ET QUE LES CHIENS QUANT A EUX GRATTENT LA TERRE TANT ET PLUS AFIN DE LES RECOUVRIR ; ce qui a de nos jours renoncé à se proclamer encore un être humain (puisque le consentement quasi général aux avanies infligées par le système semble le prouver), n'arrive donc même plus, dans ses effets, à la hauteur du simple instinct des chiens... C'est sans doute un dommage collatéral de l'individualisme tant vanté par ailleurs.Si seulement je pouvais la leur faire bouffer N.d.D.....!!!

Est :

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