Le modeste poêle. Le portillon est en état, à part l'évent central cassé qu'il faut maintenir fermé grâce à une pierre, tout comme l'ensemble du dit portillon, sinon le tirage est tel qu'on brûle le bois en cinq minutes. De plus, le cercle central n'a plus sa petite traverse métallique permettant de le soulever : une fois chaud il faut délicatement oeuvrer à l'aide d'une fourchette antique truandée de façon qu'elle serve de pince capable de le soulever et le coincer entre ses dents (celles de la fourchette !)... si on est trop brusque, le disque s'échappe sournoisement et file se planquer au sol, derrière le poêle et alors il faut jouer les spéléos à la recherche d'une patate (très) chaude. Pourvu qu'on trouve de quoi l'alimenter, c'est un brave et vaillant moyen de chauffage quand même ; on conseille donc, en montant et si on est plusieurs, de faire une provision de bois sec.
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