par tjampin » 10 févr. 2006, 14:23
ok je vous dirai pour le refuge
concernant la traversée du puigmal-canigou :
j'avais prévu l'été dernier de rallier osséja-collioure par les bornes frontières. j'ai du abandonner après un 180° entre lamanère et coustouges. je me suis retrouvé à la coma negra ! j'avais tout prévu sauf le manque d'eau cette année. du jamais vu ! conclusion fatigue plus intempéries j'ai abandonné ma boussole pour suivre les balises. manque de bol, j'ai rencontré 6 balises au même endroit. croyant suivre le seul chemin (les balises changeaient de couleur les unes après les autres), ben j'ai fini sur la route forestière qui descend sur Beget !
1. jour : borne 503-coma negra par les sommets : duuuuuuuuuur avec le sac plein. obligé de descendre à cause de l'orage qui menaçait après le passage au dessus de la carança (ceux qui connaissent me comprendront). de plus, plus une goutte depuis deux heures. impossible de passer le puig de vaca, trop risqué... et encore trop loin d'ull de ter... ceci dit la descente sur la coma negra était fabuleuse. des centaines de marmottes et d'isards. refuge excellent.
2. jour : remontée jusqu'au col de la marrana. top avec les lueurs de l'aube. j'hésite à faire les sommets..... finalement je trace vers le canigou après une pause botifarra à ull de ter. j'aurais peut etre du faire les sommets et dormir à ce refuge... quand je passe non loin du costabonna, j'aperçois des personnes au sommet alors que la vallée du tech est noire. des fous ! (deux anglais y laisseront leur peau ce jour là je crois). moi je suis en retard... au pla guillem, un brouillard affreux. visibilité à deux mètres. boussole. avec le vent j'aperçois une ombre. en fait c'est un hollandais plus ou moins paumé, assis, mort de soif. j'ai pris mes précaution je charge 4 l d'eau au départ. il me reste un litre. on trace à la boussole et on descend vers le refuge. j'ai les jambes en coton. enfin un peu de flotte sur le chemin.
3. jour : montée à vide au canigou par la cheminée. des tonnes de touristes en tongs (je blague pas), des chiens dans les sacs, les portables en folie. heureusement je retrouve un groupe de papa catalans qui ont fait faire le pélerinage pour leurs enfants. on passe pour des ovnis quand on déploie le drapeau. un vieux d'amélie perdu dans la foule me dit qu'il faudrait installer un péage !!!
4. jour : remontée en sens inverse, source du tech, costabonna, bivouac au dessus/face des thermes. +10° la nuit, j'hallucine
5. jour : traversée du col d'ares. la forêt est elle aussi à sec. des chevaux me font la gentillesse de partager leur abreuvoir. les choses se compliquent, la végétation a recouvert la zone des bornes. c'est retour au vietnam jusqu'à la descente sur lamanère. aucun problème si tu passes par la route normale du bas. mais ce n'était pas mon objectif. de plus côté français, on a la sale habitude de cloturer les propriétés.
6. jour : des trombes d'eau, pas dormi, commence sérieusement à me les geler. je suis à une journée de mon point de ravitaillement. je décide de partir en direction du col alors qu'une ancienne du village me prévient que maintenant tout est cloturé, que tout le monde se plaint et se perd... bref personne ne passe plus le col sauf les chasseurs du village. comme un burro j'avance sous la pluie, congelé. au col, je commets l'erreur fatale de suivre les balises !!! la suite c'est le 180 °
je connais (et c'est rageant) le reste du parcours...
ceci dit ma balade préférée : montée par le val du galbe, laisser le lac du diable sur sa gauche. arrivée sur les crêtes qui domine le pas et la vallée de la dent d'orlu... ce carrefour en jette !!!! c'est vraiment le top !
ensuite continuer la crête et redescendre doucement pour le bivouac aux camporells. et après au choix, retour vallée du galbe par les tables escrites ou la route forestière.
A SIGNALER et c'est un scandale: dans les P-O les remontées mécaniques sont interdites aux raquettes sauf si vous êtes accompagnés d'un guide. c'est une des raison pour lesquelles je vais bouder mes montagnes cette année !!!!!!!!
voili voilou
ok je vous dirai pour le refuge
concernant la traversée du puigmal-canigou :
j'avais prévu l'été dernier de rallier osséja-collioure par les bornes frontières. j'ai du abandonner après un 180° entre lamanère et coustouges. je me suis retrouvé à la coma negra ! j'avais tout prévu sauf le manque d'eau cette année. du jamais vu ! conclusion fatigue plus intempéries j'ai abandonné ma boussole pour suivre les balises. manque de bol, j'ai rencontré 6 balises au même endroit. croyant suivre le seul chemin (les balises changeaient de couleur les unes après les autres), ben j'ai fini sur la route forestière qui descend sur Beget !
1. jour : borne 503-coma negra par les sommets : duuuuuuuuuur avec le sac plein. obligé de descendre à cause de l'orage qui menaçait après le passage au dessus de la carança (ceux qui connaissent me comprendront). de plus, plus une goutte depuis deux heures. impossible de passer le puig de vaca, trop risqué... et encore trop loin d'ull de ter... ceci dit la descente sur la coma negra était fabuleuse. des centaines de marmottes et d'isards. refuge excellent.
2. jour : remontée jusqu'au col de la marrana. top avec les lueurs de l'aube. j'hésite à faire les sommets..... finalement je trace vers le canigou après une pause botifarra à ull de ter. j'aurais peut etre du faire les sommets et dormir à ce refuge... quand je passe non loin du costabonna, j'aperçois des personnes au sommet alors que la vallée du tech est noire. des fous ! (deux anglais y laisseront leur peau ce jour là je crois). moi je suis en retard... au pla guillem, un brouillard affreux. visibilité à deux mètres. boussole. avec le vent j'aperçois une ombre. en fait c'est un hollandais plus ou moins paumé, assis, mort de soif. j'ai pris mes précaution je charge 4 l d'eau au départ. il me reste un litre. on trace à la boussole et on descend vers le refuge. j'ai les jambes en coton. enfin un peu de flotte sur le chemin.
3. jour : montée à vide au canigou par la cheminée. des tonnes de touristes en tongs (je blague pas), des chiens dans les sacs, les portables en folie. heureusement je retrouve un groupe de papa catalans qui ont fait faire le pélerinage pour leurs enfants. on passe pour des ovnis quand on déploie le drapeau. un vieux d'amélie perdu dans la foule me dit qu'il faudrait installer un péage !!!
4. jour : remontée en sens inverse, source du tech, costabonna, bivouac au dessus/face des thermes. +10° la nuit, j'hallucine
5. jour : traversée du col d'ares. la forêt est elle aussi à sec. des chevaux me font la gentillesse de partager leur abreuvoir. les choses se compliquent, la végétation a recouvert la zone des bornes. c'est retour au vietnam jusqu'à la descente sur lamanère. aucun problème si tu passes par la route normale du bas. mais ce n'était pas mon objectif. de plus côté français, on a la sale habitude de cloturer les propriétés.
6. jour : des trombes d'eau, pas dormi, commence sérieusement à me les geler. je suis à une journée de mon point de ravitaillement. je décide de partir en direction du col alors qu'une ancienne du village me prévient que maintenant tout est cloturé, que tout le monde se plaint et se perd... bref personne ne passe plus le col sauf les chasseurs du village. comme un burro j'avance sous la pluie, congelé. au col, je commets l'erreur fatale de suivre les balises !!! la suite c'est le 180 °
je connais (et c'est rageant) le reste du parcours...
ceci dit ma balade préférée : montée par le val du galbe, laisser le lac du diable sur sa gauche. arrivée sur les crêtes qui domine le pas et la vallée de la dent d'orlu... ce carrefour en jette !!!! c'est vraiment le top !
ensuite continuer la crête et redescendre doucement pour le bivouac aux camporells. et après au choix, retour vallée du galbe par les tables escrites ou la route forestière.
A SIGNALER et c'est un scandale: dans les P-O les remontées mécaniques sont interdites aux raquettes sauf si vous êtes accompagnés d'un guide. c'est une des raison pour lesquelles je vais bouder mes montagnes cette année !!!!!!!!
voili voilou