par Claude Mauguier » 10 janv. 2021, 10:10
J'ai tenté l'allumage "par le haut", dans ma cheminée (insert)...et ça a foiré lamentablement car d'une manière générale il faut du bois calibré soigneusement pour chaque strate, bien sûr bien sec et surtout disposé convenablement dans le foyer. Une fois l'insert remplacé par un poêle (gain de place, calibre des bûches, etc) l'expérience n'a pas été plus concluante.
Là tu es à l'abri chez toi et le foyer est largement accessible...
En montagne, tu te les gèles, c'est mouillé partout, voire recouvert de neige, le bois trempé, où le poêle est d'un modèle ô combien variable et le foyer plus ou moins accessible (que dire des portillons soudés par la rouille, de l'absence de grille - tu allumes dans le cendrier - , du four qui sert de chambre de combustion, etc, etc.). Sans compter l'âge et l'état général, la rouille omniprésente, les fissures, fentes, trous...
Je ne parle pas des tubes, coudes, boisseaux par où la fumée doit s'échapper...donc du tirage.
Conclusion : je reste fidèle au vieux procédé, même si Jack London a expérimenté la méthode "par le haut" avec succès, sans poêle et sur un lit de branches de sapin posé sur la neige....
Je me suis souvent rendu compte que le dégagement des tubes améliorait notoirement le résultat : si tout n'est pas soudé par l'oxydation, frapper légèrement et régulièrement les tubes de bas en haut sur tout leur pourtour, histoire de détacher le plus possible la gangue de goudrons et de suie qui les tapisse intérieurement. Ensuite on les démonte, on vide tout dehors, et on les remonte : ça va beaucoup mieux.
J'ai tenté l'allumage "par le haut", dans ma cheminée (insert)...et ça a foiré lamentablement car d'une manière générale il faut du bois [b]calibré[/b] soigneusement pour chaque strate, bien sûr bien sec et surtout disposé convenablement dans le foyer. Une fois l'insert remplacé par un poêle (gain de place, calibre des bûches, etc) l'expérience n'a pas été plus concluante.
Là tu es à l'abri chez toi et le foyer est largement accessible...
En montagne, tu te les gèles, c'est mouillé partout, voire recouvert de neige, le bois trempé, où le poêle est d'un modèle ô combien variable et le foyer plus ou moins accessible (que dire des portillons soudés par la rouille, de l'absence de grille - tu allumes dans le cendrier - , du four qui sert de chambre de combustion, etc, etc.). Sans compter l'âge et l'état général, la rouille omniprésente, les fissures, fentes, trous...
Je ne parle pas des tubes, coudes, boisseaux par où la fumée doit s'échapper...donc du tirage.
Conclusion : je reste fidèle au vieux procédé, même si Jack London a expérimenté la méthode "par le haut" avec succès, sans poêle et sur un lit de branches de sapin posé sur la neige....
Je me suis souvent rendu compte que le dégagement des tubes améliorait notoirement le résultat : si tout n'est pas soudé par l'oxydation, frapper légèrement et régulièrement les tubes de bas en haut sur tout leur pourtour, histoire de détacher le plus possible la gangue de goudrons et de suie qui les tapisse intérieurement. Ensuite on les démonte, on vide tout dehors, et on les remonte : ça va beaucoup mieux.