L'humanité des rencontres
Posté : 14 oct. 2012, 11:49
un petit fil de discussion juste pour dire que la rando, la montagne, et surtout les soirée dans des refuges non gardés c'est aussi une rencontre entre humains... et que les civilités y ont encore cours... enfin normalement.
Je suis arrivée hier soir au refuge de Tubanet, il était seulement 18 heures, déjà plein. J'ai salué les personnes présentes, presqu'aucune réponse. j'ai posé deux questions : "Le refuge est-il complet ?" puis n'ayant aucune réponse (superbe ignorance de ma présence) " Combien êtes-vous ?" Je n'ai encore eu aucune réponse, aussi incroyable que cela puisse être.
Je suis alors montée à l'étage pour me rendre compte de l'occupation. J'ai été suivie par trois jeunes : pas un mot mais le langage non verbal était suffisamment explicite. Vu l'ambiance et pour provoquer un échange, je leur ai posé la question pour savoir s'ils m'avaient suivie pour vérifier que je ne volas rien... ce à quoi j'ai eu juste droit à un "non" puis ils ont ostensiblement déployé leur sac de couchage pour couvrir les quelques places restantes...
Au bout de quelques minutes de discussion avec les membres de mon groupe pour savoir comment organiser le plan B, seule une jeune femme est venue me rejoindre pour expliquer l'état de la fréquentation et s'inquiéter des possibilités que mon groupe (4 personnes) pouvait avoir comme solutions de repli et envisager peut-être une solution de solidarité (le garde forestier leur avait annoncé le refuge comme complet plus tôt dans la soirée).
Je l'en remercie encore ici. Vu l'accueil, nous avons préférer faire demi-tour à la recherche d'un autre refuge (pas pensé à prendre nos tentes).
Mais notre société deviendrait-elle handicapée de sa communication ? Les réseaux dit "sociaux" comme facebook conforteraient-ils certaines personnes à croire que l'on peut ignorer ainsi un échange entre humain avec les rituels de civilités que cela comporte et prendre un tant soit peu la demande de l'autre en considération ? Voire même croire qu'ils ont une vie sociale, une vraie, alors qu'ils ne savent même plus répondre à un bonjour ? Je ne vise aucune tranche d'âge, il n'y avait pas que des jeunes gens.
Je suis sidérée... seule la nausée m'est venue à la sortie de ce refuge que j'ai quitté sans saluer (pour quoi faire ?). Ce refuge non gardé était en définitif jalousement gardé...
Après on viendra parler de l'humanité, du comportement des gardiens de refuge... entre-nous déjà, c'est pas triste (ou plutôt si, ça l'est ). Présence n'est pas égale à "Possession des lieux"... Ces refuges ne sont pas des "no man's land"...
Je suis arrivée hier soir au refuge de Tubanet, il était seulement 18 heures, déjà plein. J'ai salué les personnes présentes, presqu'aucune réponse. j'ai posé deux questions : "Le refuge est-il complet ?" puis n'ayant aucune réponse (superbe ignorance de ma présence) " Combien êtes-vous ?" Je n'ai encore eu aucune réponse, aussi incroyable que cela puisse être.
Je suis alors montée à l'étage pour me rendre compte de l'occupation. J'ai été suivie par trois jeunes : pas un mot mais le langage non verbal était suffisamment explicite. Vu l'ambiance et pour provoquer un échange, je leur ai posé la question pour savoir s'ils m'avaient suivie pour vérifier que je ne volas rien... ce à quoi j'ai eu juste droit à un "non" puis ils ont ostensiblement déployé leur sac de couchage pour couvrir les quelques places restantes...
Au bout de quelques minutes de discussion avec les membres de mon groupe pour savoir comment organiser le plan B, seule une jeune femme est venue me rejoindre pour expliquer l'état de la fréquentation et s'inquiéter des possibilités que mon groupe (4 personnes) pouvait avoir comme solutions de repli et envisager peut-être une solution de solidarité (le garde forestier leur avait annoncé le refuge comme complet plus tôt dans la soirée).
Je l'en remercie encore ici. Vu l'accueil, nous avons préférer faire demi-tour à la recherche d'un autre refuge (pas pensé à prendre nos tentes).
Mais notre société deviendrait-elle handicapée de sa communication ? Les réseaux dit "sociaux" comme facebook conforteraient-ils certaines personnes à croire que l'on peut ignorer ainsi un échange entre humain avec les rituels de civilités que cela comporte et prendre un tant soit peu la demande de l'autre en considération ? Voire même croire qu'ils ont une vie sociale, une vraie, alors qu'ils ne savent même plus répondre à un bonjour ? Je ne vise aucune tranche d'âge, il n'y avait pas que des jeunes gens.
Je suis sidérée... seule la nausée m'est venue à la sortie de ce refuge que j'ai quitté sans saluer (pour quoi faire ?). Ce refuge non gardé était en définitif jalousement gardé...
Après on viendra parler de l'humanité, du comportement des gardiens de refuge... entre-nous déjà, c'est pas triste (ou plutôt si, ça l'est ). Présence n'est pas égale à "Possession des lieux"... Ces refuges ne sont pas des "no man's land"...