La porte d'entrée de la partie utilisée par les passants ferme normalement avec un loquet. Le local se divise en deux niveaux : rdc et soupente accessible par une échelle fixe.
Le rdc lui-même comporte deux parties. Une petite pièce fermée par une porte libre est placée à droite en entrant et renferme un couchage de deux places (sans matelas) + une sorte de grande banquette/bat flanc à claire-voie, sans matelas non plus mais de taille assez modeste.
La cuisine/réfectoire disposée en L est équipée d'une cuisinière à bois en bon état, de deux grandes tables et de 4 bancs, plus une chaise. Desserte haute, étagères, garde-manger grillagé et petits accessoires complètent l'équipement.
Deux balais, deux pelles courtes dont une sans manche, une balayette et un tout petit tisonnier pendu à un sèche-linge à tringles multiples
Deux scies sans lames plus une scie courte en état.
La soupente, vaste, couvre environ la moitié de la surface du local elle n'a pas de matelas mais pas de courant d'air non plus.
La cuisinière fait honnêtement ce qu'elle peut pour tenter désespérément de chauffer le volume disponible, qui est conséquent. Mais comme le bois, coupé (bon stock complété par mes soins) ou non est imbibé d'humidité ou parfois vert, il ne faut pas s'attendre en cette saison à passer une soirée au chaud, même si on se tient dans un rayon d'un mètre autour de la cuisinière. On gardera donc la doudoune ou la veste doublée et le bonnet de laine. Même en essayant de sécher les bûches en les posant sur la plaque supérieure, on ne parviendra guère à une élévation de température, à moins d'y passer la nuit.
Les alentours regorgent de bois coupé plus ou moins récemment, en majorité du hètre. On n'a donc pas de problème de disponibilité mais bêtement d'hygrométrie ! Lorsque le soleil aura assez de force pour réchauffer le local...et le bois avec.
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