par Charlinette » 11 août 2018, 10:51
Bonjour
Quel que soit le régime qui s'applique au refuge, les conditions doivent être affichées dans la salle pour information et éviter tout malentendu. le visiteur sait ensuite à quoi s'attendre. Devoir consommer dans une salle "Hors sac" est pour moi contradictoire. Ce n'est plus "Hors sac" dans ce cas, mais "Venez sans sac, la consommation ici est celle des achats obligatoires". Pourquoi le vin plus que le saucisson ? Parce que c'est plus cher ?
Quand on voit la diversité des pratiques des "hébergeurs", on a beau être sensé ne pas ignorer la loi, on ne monte pas non plus sa boule de cristal dans son sac à dos !
Il nous est arrivée de laisser des victuailles dans des bergeries pour remercier de la paille et du bois de chauffage que l'on y trouvait et utilisait pour y passer la nuit. Le troc a encore cours. Mais de vouloir tirer profit de toute prestation, viendra la mort de la randonnée. Déjà que les fils électrisés, les patoux, les nouveaux propriétaires qui clôture un GR, les engins motorisés non autorisés qui vous expliquent comment partager la nature... dégrade la randonnée en certains endroits...
La randonnée reste encore, hors le matériel, un sport financièrement abordable. Mais plus pour longtemps. Bivouaker devient de plus en plus difficile voire impossible dans certains massifs, départements... A vouloir tout maîtriser, il ne reste que les routes forestières, ou les GR, les autoroutes pédestres quoi ! Les petits chemins meurent étouffés par la végétation parce qu'il n'est plus possible d'y déposer un pas à cause des barrières qui florissent plus vite que la végétation.
S'il faut tout monnayer (s'assoir, dormir, aller aux toilettes, admirer le paysages...) , cela deviendra une rando avec péage. Et moi, je déteste les autoroutes. Je ne fais justement pas partie d'un club parce que je ne trouve aucun intérêt aux voyages en charter. J'aime cette liberté d'aller à mon rythme au gré des découvertes botaniques. Mais force est de constater que de plus en plus souvent, je dois rebrousser chemin à cause du sentiment surdéveloppé de propriété. Je me suis même fait virée d'un espace herbé sur un col, qui n'était pas un champ, sans clôture, non délimité, parce que allongée, je photographiais une fleur... "C'est privé ici ! Fouttez le camps !!" . J'ai eu beau expliquer ce que j'y faisais, cet animal mal embouché avait un bar à 500m, fermé dans cette période hors saison mais il avait grand besoin de faire valoir ses "droits de propriétaire".
Qu'est devenue en France, la liberté d'aller et venir ? Déposer sa rando sur un site très florissant c'est déjà risquer de perdre "son petit coin de paradis".
Pour randonner heureux, randonnons cachés... voilà où nous en sommes arrivés. Cela n'excuse en rien le comportement de certains que l'on ne peut appeler "randonneur" car le randonneur a normalement une éthique.
Mais on ne peut vouloir vivre du tourisme, vouloir développer celui-ci à tout crin et se plaindre après des conséquences !
J'ai commencé la randonnée où elle n'était connue que des gens du pays et qui ne marchaient pas pour le plaisir et des militaires. J'espère pour la nature et le devenir des sites naturels, qu'elle perde son effet de mode. Finalement, ce sera peut-être ce qui vise à la développer, le mercantilisme, qui sonnera son glas. la randonnée est devenue une poule au oeufs d'or... et vous connaissez la chute de l'histoire.
Bonjour
Quel que soit le régime qui s'applique au refuge, [b]les conditions doivent être affichées dans la salle pour information et éviter tout malentendu[/b]. le visiteur sait ensuite à quoi s'attendre. Devoir consommer dans une salle "Hors sac" est pour moi contradictoire. Ce n'est plus "Hors sac" dans ce cas, mais "Venez sans sac, la consommation ici est celle des achats obligatoires". Pourquoi le vin plus que le saucisson ? Parce que c'est plus cher ?
Quand on voit la diversité des pratiques des "hébergeurs", on a beau être sensé ne pas ignorer la loi, on ne monte pas non plus sa boule de cristal dans son sac à dos !
Il nous est arrivée de laisser des victuailles dans des bergeries pour remercier de la paille et du bois de chauffage que l'on y trouvait et utilisait pour y passer la nuit. Le troc a encore cours. Mais de vouloir tirer profit de toute prestation, viendra la mort de la randonnée. Déjà que les fils électrisés, les patoux, les nouveaux propriétaires qui clôture un GR, les engins motorisés non autorisés qui vous expliquent comment partager la nature... dégrade la randonnée en certains endroits...
La randonnée reste encore, hors le matériel, un sport financièrement abordable. Mais plus pour longtemps. Bivouaker devient de plus en plus difficile voire impossible dans certains massifs, départements... A vouloir tout maîtriser, il ne reste que les routes forestières, ou les GR, les autoroutes pédestres quoi ! Les petits chemins meurent étouffés par la végétation parce qu'il n'est plus possible d'y déposer un pas à cause des barrières qui florissent plus vite que la végétation.
S'il faut tout monnayer (s'assoir, dormir, aller aux toilettes, admirer le paysages...) , cela deviendra une rando avec péage. Et moi, je déteste les autoroutes. Je ne fais justement pas partie d'un club parce que je ne trouve aucun intérêt aux voyages en charter. J'aime cette liberté d'aller à mon rythme au gré des découvertes botaniques. Mais force est de constater que de plus en plus souvent, je dois rebrousser chemin à cause du sentiment surdéveloppé de propriété. Je me suis même fait virée d'un espace herbé sur un col, qui n'était pas un champ, sans clôture, non délimité, parce que allongée, je photographiais une fleur... "C'est privé ici ! Fouttez le camps !!" . J'ai eu beau expliquer ce que j'y faisais, cet animal mal embouché avait un bar à 500m, fermé dans cette période hors saison mais il avait grand besoin de faire valoir ses "droits de propriétaire".
Qu'est devenue en France, la liberté d'aller et venir ? Déposer sa rando sur un site très florissant c'est déjà risquer de perdre "son petit coin de paradis".
Pour randonner heureux, randonnons cachés... voilà où nous en sommes arrivés. Cela n'excuse en rien le comportement de certains que l'on ne peut appeler "randonneur" car le randonneur a normalement une éthique.
Mais on ne peut vouloir vivre du tourisme, vouloir développer celui-ci à tout crin et se plaindre après des conséquences !
J'ai commencé la randonnée où elle n'était connue que des gens du pays et qui ne marchaient pas pour le plaisir et des militaires. J'espère pour la nature et le devenir des sites naturels, qu'elle perde son effet de mode. Finalement, ce sera peut-être ce qui vise à la développer, le mercantilisme, qui sonnera son glas. la randonnée est devenue une poule au oeufs d'or... et vous connaissez la chute de l'histoire.