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Accès:
Le plus rapide est de partir du col du Chaussy (20 mn de marche pour 90m de dénivelée) en suivant une piste d’alpage.
Mais pour apporter plus de consistance à la randonnée, voici d’autres possibilités :
- Départ de Montbrunal en passant par le Fragnin (620m de dénivelée).
- Départ de Montaimont en passant par les hameaux du Fay et de la Colonne. Possibilité de circuit en redescendant sur le col du Chaussy et le hameau des Mottes (900m de dénivelée au total).
- Et les "durs à cuire" peuvent partir de St-Avre pour 1150m de dénivelée.
Remarques:
Cabane des plus charmantes située sur un site entre alpage et forêt qui l’est tout autant.
Elle est composée de trois pièces :
- La salle principale comprenant une table, trois bancs, et un poêle.
- Un local à bois.
- Un dortoir accessible par quelques marches extérieures. Il se résume à un plancher recouvert de paille.
L’isolation est bonne. A noter qu’il n’y a pas de loquet intérieur sur la porte de la pièce principale et que l’un des carreaux de l’unique fenêtre est fissuré.
Une fontaine et une table de pique-nique se trouvent à proximité.
Enfin, je ne peux que conseiller de grimper, en 30 mn depuis le refuge, à la pointe de l’Armélaz (1840m). Le panorama y est splendide.
Informations complémentaires:
Places prévues pour dormir: 8
Places sur Matelas: 3
Couvertures: Non
Manque un mur: Non
Eau à proximité: Oui
Latrines: Non
Poêle: Oui
Cheminée: Non
Forêt à proximité: Oui
Photos:
Discussions sur Chalet du Mélèze
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Parfait petit refuge pour une nuit au calme.
Nous sommes montés depuis Saint Avre : comptez 4h environ pour arriver au refuge.
Le poêle est bien fonctionnel malgré ses nombreux trous. Une énorme réserve de bois est déjà présente et grâce à la scie et à la hache, c'est facile d'en ramener. Quelques bougies, casseroles en bon état et autres...
Dortoir ambiance "crèche" avec de la paille (très confortable !!). Un trou dans le mur à l'etage par contre : on l'a bouché pour la nuit avec un sac rempli de paille.
La place dans le dortoir ne manque pas, mais par contre la petite pièce du bas chauffante avec le poêle est petite et on tient difficilement à plus de 8 assis à table !
En prime accès à la pointe en 20-30min de montée avec une superbe vue à 360°.
Bref, un petit refuge comme on les aime.
Passé fin mai. RAS, toujours de la paille au sol dans la soupente, le poêle fidèle à lui-même a des km en plus mais fonctionne honorablement. Bois...dans les bois aux alentours, la fontaine donnait un max.
On trouve maintenant une scie (que je n'ai pas testée) ainsi qu'une hachette bien affutée. 3 casseroles à nettoyer mais en bon état. Un balai. Des arbres morts à 50 mètres. Le poêle n'est pas tout jeune mais il ronronne très bien. Prévoir une pelle pour dégager les portes de la neige glacée ou bien gratter avec ses raquettes. Enfin un bon duvet en hiver pour se coucher sur un matelas de foin. La porte n'a pas de poignée. Il faut la tirer d'un coup sec, il faudrait monter du fil de fer pour fabriquer une poignée afin de pouvoir la tirer au maximum. Merci beaucoup à ceux qui entretiennent ces lieux. Superbe week end dans ce lieu modeste mais fonctionnel.
Une vue de face. A propos de la fermeture de la porte, de l'intérieur. Une serrure a existé... un simple verrou suffirait. En attendant, s'il fait très froid et que le vent menace d'ouvrir la porte en pleine nuit, on peut réaliser le bricolage que j'ai adopté : le trou de serrure existe toujours, on prendra un taquet en bois qu'on placera à l'extérieur et autour duquel on nouera une ficelle (coup de pot, il y en avait UNE), laquelle sera introduite dans le trou...tandis qu'on aura coupé une branche assez solide de longueur suffisante pour dépasser de quelques cm la dimension du passage intérieur. Il suffit alors de nouer à la longueur voulue l'extrémité de la ficelle autour de la dite branche et de coincer cette dernière en travers du passage.
Le poêle marche d'enfer ! Sans fumer... Mais si on ne veut pas bouffer la provision de bois en dix minutes, il faudra :
- s'être muni de papier alu de façon à obturer les fissures et trous du portillon (cassé, il tient grâce au caillou appuyé dessus),
- régler la clef de tirage placée sur le tuyau : la laisser verticale en phase de lancement, puis la refermer progressivement lorsque le conduit est chaud et le poêle bien lancé. Pour la nuit, ne pas la fermer totalement. De toute manière en laissant le volet de la fenêtre fermé, mais celle-ci légèrement entrebaillée, l'air frais arrive sans refroidir la pièce qui reste bien chaude jusqu'au matin (bon, c'est encore l'été, hein...).
- Si plus de bois dans la pièce d'à côté, on en trouve plein à proximité. Apporter de quoi le couper !
Le "dortoir", effectivement garni de paille, prend le jour grâce à une ouverture circulaire, visible sur la photo. Il n'y a ni volet, ni fenêtre, aucun moyen de l'occulter (sinon en bourrant avec de la paille !). Alors l'hiver, attention aux courants d'air... Autant poser un karrimat au rez-de-chaussée en poussant la table, on est sûr d'avoir chaud.
Nivéole a tout dit... Quelques détails cependant :
- la fontaine-abreuvoir (en position haute par rapport aux deux autres) coule très bien : 1 litre en 15 secondes, mais on ne voit pas l'amorce du tuyau de captation, et comme l'amont est constitué de deux ou trois petites sources qui vont se réunir là, avec force piétinements de bestiaux...prudence !
De passage le 6 septembre 2011 :
L'intérieur est sobre mais nickel. Dans le local à côté, le stock de bois est assez conséquent.
Pas vu de scie, ni de hache, ni de balai.
Le refuge vu en montant à l'Armélaz, avec au fond la chaîne de la Lauzière.
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