Cabane construite en tant qu'observatoire d'artillerie par l'armée austro-hongroise en 1914-1918. Restaurée et améliorée par la suite grâce aux sections locales de la SAT (déclinaison du CAI pour le Trentin). 200 m de dénivelé plus bas et à 450 mètres au SE, sous le sommet de la Presanella (3556 m).
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Il y a 50 ans, on mettait les crampons vers les 2600 m (en été !) et on ne les quittait plus jusqu'à la cabane ou le sommet...C'est fini ! Si on omet les itinéraires mixtes ou glaciaires de la face N de la Presanella (ou l'arête NE autrefois mixte aussi, ou la face E en rocher) on dispose des itinéraires suivants :
- du N, depuis le refuge Stavel-Denza, le glacier Presanella, le col de Cercen, puis la selle Freshfield, enfin en contournant les hauts névés du glacier de Nardis pour aborder finalement l'arête O-ONO (qqs rochers). Course F, essentiellement neigeuse mais glacier crevassé en fin de saison avant la selle Freshfield (rimaye des deux côtés). Compter 4h30/5h
- du SE, le long de la voie normale historique (Freshfield et Devouassoud), via le refuge-bivouac Roberti. Course F, le long de la moraine rive g du glacier Nardis, puis par des pentes de pierrailles (névés) du flanc S. 4h/4h30 depuis la cabane.
- de l'E, via le refuge Àmola (Giovanni Segantini), puis l'ex- petit glacier de Monte Nero (disparu), la brèche éponyme (échelles métalliques sur le versant S), l'ex-glacier E de Nardis (névé ou pierrailles), puis LA brèche vers 3370 m. d'où on descend un petit couloir au S (rochers usés par le passage : petit rappel ou corde fixe utile) dans un entonnoir plus vaste où on trouve une bonne vire ascendante qui en fait le tour filant O, puis SO, pour sortir enfin par un petit couloir de neige (rochers) sur la croupe où est bâti le refuge-bivouac Orobica, dans un chaos de blocs désormais.
Mais si le couloir final et la vire sont verglacés (c'était le cas en sept 72), la difficulté n'est plus la même...! Un détour peut être fait en perdant 150 à 200 m. d'altitude en revenant sur ses pas et parcourant vers le SE le rebord dr. de la croupe au haut de laquelle on se trouvait...on trouve un couloir à droite rejoignant la voie normale "historique".
Bizarrement, le passage de la brèche est plus commode dans le sens descendant...Du ref. Àmola compter 5h, si tout est sec....
- certains, depuis la brèche, ne descendent pas rejoindre la vire et suivent tout droit les petits gendarmes de l'arête : AD (très exposé au N)... si c'est sec !
De toute manière c'est corde et beaudrier obligatoire, avec qqs sangles/dégaines.
Remarques:
Equipée de trois couchettes superposées avec matelas et couvertures, ces dernières en nombre surnuméraire vu l'altitude et l'exposition ; petite table et tabourets. Aucun chauffage ! L'eau n'existe que sous forme de neige ou glace, suivant la saison et l'été en est désormais totalement dépourvu, contrairement à ce que j'ai connu.
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Peu avant le sommet, on se retourne et la cabane se montre juste sous le cercle rouge. Autre cliché de 1991.
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